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Les voies pour que « tout renaisse à l’espérance »

Lundi 21 Septembre 2020

​Communiqué du Réseau citoyen du Cercle Normand de l'Opinion



La chanson de F. Bérat est un hymne au retour des Normands expatriés vers le pays natal. Elle ne date pas d’hier, pas plus que l’exode rural et l’émigration des Normands les plus dynamiques vers des cieux plus accueillants à leurs légitimes ambitions… Aujourd’hui, la problématique démographique se pose différemment : comment éviter que les jeunes Normands partent ? Comment faire en sorte que des forces vives viennent s’installer en Normandie ? Comment redonner une mentalité optimiste à une population normande, confiante dans l’avenir au point de fonder des familles ?


I – DEVELOPPER L’ATTRACTIVITE DE LA NORMANDIE

Ce n’est pas qu’un slogan : c’est une politique. Elle semble l’obsession du Conseil régional et se décline selon diverses directions : renforcement du sentiment d’appartenance et promotion de la fierté normande ; offre accrue de carrières professionnelles de qualité (encouragement du retour des sièges sociaux des entreprises dont les unités de production se trouvent en Normandie – développement, par l’apprentissage notamment, des carrières professionnelles s’appuyant sur les vocations et spécificités de la région – relocalisations des entreprises tentées par le mirage des bas salaires d’ailleurs – promotion de l’innovation et des « start-up »...etc.)

S’appuyer à tout moment sur le potentiel culturel et touristique d’une région qui, depuis 2016, se redécouvre. S’appuyer sur un genre de vie que beaucoup nous envient : gastronomie, multiples A.O.C., hippisme, nautisme… La Normandie doit mieux se faire connaître et, en priorité, des Normands eux-mêmes.

A titre d’exemple, nous n’avons pas été choqués que des responsables du département de la Manche viennent recruter des techniciens, des cadres, des familles dans les départements de la Basse-Seine….

La Normandie doit « faire savoir ses savoir-faire ». C’est l’affaire de la Région et c’est l’affaire de tous.


II.- DEVELOPPER LES SOLIDARITES ET MIEUX CONSEILLER CEUX QUI REVIENNENT OU ARRIVENT

La « silver economy », puisque c’est une perspective crédible dans les années à venir, implique un développement des établissements spécialisés (plus adaptées que les EPHAD d’ailleurs) et un encadrement médico-social renforcé… Cela passe aussi par une revitalisation administrative et commerciale des bourgs ruraux : on sait faire, mais c’est une politique délibérée à mettre en place.

Bien entendu – et c’est valable pour toute la société normande – il faut urgemment une amélioration des mobilités. L’État (i-e : la SNCF) a des dettes envers la Normandie. A l’échelon intra-normand et périurbain, la gratuité des transports ou la modicité des tarifs ne sont pas une option à rejeter, d’autant que l’aspiration des familles à vivre hors des villes est prépondérante.

Une politique de logements intermédiaires est à promouvoir si l’on veut accueillir des cadres de l’extérieur et, bien entendu, l’offre scolaire et universitaire doit permettre à la Normandie de rattraper des retards inadmissibles.


III.- LA NOUVELLE DONNE DE LA CRISE

Le travail à distance est une opportunité à saisir et à organiser : il peut contribuer à la revitalisation de nos bourgs .

 Mais rien ne serra décisif si l’on ne redonne pas un horizon à la communauté normande : la mer, une politique maritime dynamique et l’ouverture au monde sont l’A.D.N. de la nouvelle Normandie


C.N.O. - Rouen – gauche, le 20 septembre 2020



La Rédaction